Steve Potter est un Anglais ‘pro-européen’ qui a fait toute sa carrière professionnelle comme thérapeute. Arrivé à l’âge de 72 ans, il est à la recherche d’une philosophie de la dernière partie de la vie pour lui permettre de tirer un enseignement de son passé et d’attendre ses années futures avec espoir et curiosité.
Il voit son poème comme une acceptation optimiste de l’idée qu’un jour, le monde poursuivra son chemin sans lui, tandis qu’il aura renoncé aux activités qui ont longtemps occupées une place centrale dans son existence, et comme l’expression de l’espoir que lui-même et les membres de sa génération, sans avoir marqué le siècle, ne seront pas oubliés.
The knowing time
I look at you and ask with a sigh
Which hour of the day will I die?
Morning, early or bright midday,
When will this body pass away?
Please not afternoon tea or in the night.
If choice, I’d choose the evening light.
Its stillness draws the wind from the air
And time hovers as if not properly there.
A rising moon lifts-up the darkening sky.
A next-door baby wakes and shares a cry
The last surge of starlings, settle in the trees
The living, live on: part in pain, part at ease
On my desk there is work, to do: left undone
New lines of enquiry that we had just begun.
And my failing body starts its time to go
I’d be conscious, and scared and I’d know.
Steve Potter, 2018